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GRAPHOTHERAPIE

Elle aide toute personne ayant des difficultés avec son écriture : mauvaise prise du stylo, lenteur d'écriture, douleurs à l'écrit, illisibilité ou manque de structuration ou de soin à l'écriture...

Chacun de ces éléments peut avoir un impact sur la qualité de l’écriture et risque d’engendrer une dysgraphie et/ou des troubles de l’apprentissage, au même titre que la dyslexie, la dyscalculie et la dysorthographie. Les problèmes graphomoteurs peuvent également avoir une influence sur le développement émotionnel de l'enfant.

Les techniques de rééducation utilisées comprennent, entre autres, de la relaxation, de la psychomotricité globale et fine, des exercices d'habileté manuelle, des jeux scripturaux (craie, peinture, pastels, crayon, plume, etc.), car l'écriture, ce n'est pas seulement écrire, c'est le geste le plus évolué de l'homme, le corps entier est en jeu, ainsi que les fonctions cognitives et émotionnelles.

La graphothérapie est aussi bien proposée aux enfants qu'aux adultes, il n'est jamais trop tard !

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A propos :

L'apprentissage de l'écriture

La maîtrise de l’écriture manuscrite est l’aboutissement d’un processus complexe qui met en action dès l’origine les facteurs moteurs, perceptifs et de représentation, dans une dynamique d’interaction.

Ecrire à la main c’est exprimer sa pensée, communiquer au travers d’un code graphique commun, c’est encore imprimer sa marque personnelle et armer son indivi- dualité, au travers du geste.

Des premiers gribouillis à l’écriture personnalisée, en passant par l’apprentissage du système graphique, les étapes sont nombreuses et souvent difficiles à franchir.

A l’école primaire, l’apprentissage systématique du code graphophonétique puis l’entraînement quotidien à l’écriture manuscrite facilite son automatisation. Au fil de l’apprentissage, la charge cognitive s’estompe, l’automatisation soutient la maîtrise de l’orthographe, du langage écrit et de la lecture. Plus tard, l’écriture supporte et valide les apprentissages secondaires et supérieurs.

Personnalisée dans sa forme, sa vitesse, son déroulement et son contenu, l’écriture manuscrite marque l’identité et l’unicité du sujet. Praxie la plus complexe, elle est outil de communication et d’expression de la pensée et ce jusqu’aux portes de la sénescence.

A l’ère du numérique et de l’écriture tapuscrite, les troubles graphomoteurs restent au premier plan des troubles des apprentissages ou de l’adaptation. Si l’origine instrumentale peut être première, les difficultés à accepter une contrainte ou à s’exprimer sont des réalités à ne pas méconnaître.

A l’adolescence, les troubles graphomoteurs peuvent aussi être consécutifs au remaniement psycho-affectif ou à des difficultés anciennes plus ou moins occultées et compensées avec effort. Chez l’adulte, ils sont un frein à l’adaptation sociale et professionnelle. Et avec la sénescence, ils renforcent le sentiment de perte d’autonomie à communiquer, agir et penser.

Troubles isolés, symptômes expressionnels, comorbidités d’une DYS, troubles dégénérescents..., ils sont donc à connaître et à reconnaître.

Si la prise en charge précoce des troubles graphomoteurs à l’âge des apprentissages scolaires fondamentaux est évidente, elle reste également indispensable et possible tout au long de la vie.

De plus, si en cas de handicap, l’écriture tapuscrite ou sur tablette graphique peut compenser l’absence de lisibilité ou de rapidité rien ne remplace jamais l’expression personnelle épanouissante qu’est l’écriture manuscrite.*

* Texte de l'ISRP sur la Graphomotricité

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